D Djamanatigui est un rythme Bambara du Mali et du Burkina Faso. Il s’agit d’un hommage au chef d’un village, d’une ville ou d’une région. En sa présence, les musiciens entament ce chant. Il est originaire du Moyen Âge et était joué en l’honneur de Biton Coulibaly, le « chef de village » de Ségou, dans l’actuel Mali. Plus tard, il a été joué plus largement pour d’autres dignitaires. À l’origine, les joueurs de balafon d’Afrique de l’Ouest jouaient sur le balafon équi-pentatonique. Avec l’introduction des balafons aux « proportions pentatoniques modernes », les pièces musicales ont également été adaptées à nos « oreilles occidentales ».
Djamanatigui no-e-tee camele-ela
Il n’y a rien de mieux que le Djamanatigui
(Autres paroles dans la chanson ; non reproduites ici : Tu es fort et plein de beauté, et personne ne peut t’égaler. Seul le chef est élégant dans cette compagnie)
Les transitions de la 2ème et de la 4ème mesure de chaque colonne mélodique ; là, vous pouvez « raconter votre histoire ». En d’autres termes, vous pouvez varier les transitions de manière à créer une jolie petite mélodie.
Le motif B est principalement utilisé dans une séquence d’écho. Le motif C de Gert Kilian donne un motif d’accompagnement pour jouer avec la mélodie.
Lors du voyage d’IDON ! en Guinée en 2004, nous sommes partis avec nos propres voitures de Banjoul (Gambie) à la Guinée en passant par le Sénégal. Les quatre voitures dont nous disposions n’étaient pas toutes en super état. De plus, les routes étaient mauvaises et notre mécanicien était inattentif. Nous devions donc nous arrêter régulièrement pour réparer une ou plusieurs voitures. Parfois, nous sortions nos tambours de la voiture et faisions de la musique ensemble. Mais il nous arrivait aussi de nous détendre et de regarder les progrès…
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