FARAFINA was founded in the early eighties. Right from the beginning they were enthusiastically welcomed by their audiences who were fascinated by so much virtuosity.
Their ability to expand their music without denying their traditional instruments has enabled them to experience new forms and record with musicians such as Jon Hassell, the Rolling Stones, Ryuichi Sakamato, Daniel Lanois, Billy Cobham, Joji Hirota…they played several times at the Montreux Jazz Festival, and for 72 000 listeners at the famous Nelson Mandela’s birthday concert in the London Wembley Stadium.
Their music interweaves complex and forceful rhythms and is carried by the melodic lines of balafons, flute and koras. The songs are played on traditional instruments while their lyrics deal with present issues of African realities in a critical though hopeful way.
But they stayed faithful to their own track. So while integrating new orchestral forms and melodies, and adding contemporary sounds (guitar and keyboard), the balafons, koras, flute, djembes, tama, and baras still remain the core and hearth of their music.Last but not least, the arrival of a female voice introduces a new colour to this up till now male only ensemble.
During their odyssey of 30 years the group naturally faced some changes. Thus, its founder Mahama Konaté left the group in 1991. Others came and went and still others died. New and younger musicians have joined the group. All came in through the so called « Farafina School » which continues the African tradition of having the children, from their youngest ages on, attend the concerts of their elders an
FARAFINA a été fondé au début des années 80. Dès le début, ils ont été accueillis avec enthousiasme par leur public qui était fasciné par tant de virtuosité.
Leur capacité à élargir leur musique sans renier leurs instruments traditionnels leur a permis d’expérimenter de nouvelles formes et d’enregistrer avec des musiciens tels que Jon Hassell, les Rolling Stones, Ryuichi Sakamato, Daniel Lanois, Billy Cobham, Joji Hirota… Ils ont joué plusieurs fois au Festival de Jazz de Montreux, et pour 72 000 auditeurs au célèbre concert d’anniversaire de Nelson Mandela au stade de Wembley à Londres.
Leur musique entremêle des rythmes complexes et puissants et est portée par les lignes mélodiques des balafons, des flûtes et des koras. Les chansons sont jouées sur des instruments traditionnels et leurs paroles traitent des problèmes actuels des réalités africaines d’une manière critique mais pleine d’espoir.
Mais ils sont restés fidèles à leur propre voie. Ainsi, tout en intégrant de nouvelles formes orchestrales et mélodies, et en ajoutant des sons contemporains (guitare et clavier), les balafons, les koras, la flûte, les djembés, le tama et les baras restent toujours le cœur de leur musique. Enfin, l’arrivée d’une voix féminine apporte une nouvelle couleur à cet ensemble jusqu’alors exclusivement masculin.
Au cours de son odyssée de 30 ans, le groupe a naturellement connu quelques changements. Ainsi, son fondateur Mahama Konaté a quitté le groupe en 1991. D’autres sont venus et repartis, d’autres encore sont morts. De nouveaux et plus jeunes musiciens ont rejoint le groupe. Tous sont arrivés par le biais de ce qu’on appelle « l’école Farafina », qui perpétue la tradition africaine selon laquelle les enfants, dès leur plus jeune âge, assistent aux concerts de leurs aînés et essaient de répéter la musique qu’ils entendent toute la journée.
De cette façon, une étonnante et remarquable continuité musicale est garantie. Farafina crée une musique subtile, à la fois sensible et ardente. Elle entraîne le corps et l’esprit à la découverte non seulement de la vie africaine mais aussi d’une vie universelle nourrie de rythmes qui mènent jusqu’aux racines du jazz.
Réinventées par la rencontre avec la modernité, les influences mandingues, les musiques des pays voisins du Burkina Faso, les mélodies des peuples du Mali, du Niger et les légendes de Kong, les chants et tambours du Ghana et du Bénin, contribuent à la richesse de l’œuvre de Farafina.
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