S Sènèkè Daba est une pièce de balafon du Tiéfo, un peuple du sud-ouest du Burkina Faso (plusieurs villages au sud de Bobo Dioulasso, régions de Tiéfora et Sideradougouin).
Le rythme soutient le labour manuel («laborer») qui est effectué sur le terrain avec la Daba (sorte de houe). Ils travaillent de manière synchrone avec la musique qui soutient le rythme. Il y a du chant pendant le travail, mais parfois les ouvriers perdent leur attention à la musique et les musiciens passent à autre chose. Le Djeli (griot) ajoute des phrases avec des exhortations ou du cynisme, du ridicule ou autre humour lié à l’individu (qualités des) travailleurs. Il n’y a pas toujours le temps de faire une pause, mais vous pouvez bien sûr essayer de prendre un peu plus de facilité. Vu par le Djeli, il y a une exhortation ou une légère moquerie dans la chanson. Parfois, le Djeli donne également des points pour les qualités du travail ou les inconvénients du travail d’une personne. Ensuite, de petits «bonus» ou «sanctions» peuvent suivre. La chanson est également jouée / chantée lors de la récolte du fonio. Daba = houe, Sènèkè = travail sur le terrain. Sènèkè Daba = le travail sur le terrain avec la houe. Il y a suffisamment «d’espace» dans la mélodie pour varier autour du thème. La chanson parle de qui fonctionne le mieux. Ce n’est pas la langue de Youssouf, donc la chanson est son interprétation de ce qu’il a entendu:
Wobo tchey, kan sambla tchey ye, boe ko, fo ka, ta na lo
«Les Tiéfo sont venus de Kong et se sont installés à Kassandé dans le département de Sidéradougou, province de Comoé. Ils ont progressivement occupé les villages alentour. Y compris ceux de Piakorofesso, Taparga, Tanga, Sidéradougou, Déguédégué, Larma, Daramadougou, Dandougou, Gouédougou … »
(source: Souleymane Ouattara sur tribal-wisdom.org, tribal-wisdom.org)
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