W Wari Vo est un rythme des Bwa(ba), un sous-groupe de l’ethnie Bobo du Burkina Faso et du Mali. C’est une vieille chanson : « Ma mère a faim, mais il n’y a plus d’argent » ; elle signifie littéralement en bwamou (la langue des Bwa) : « Il n’y a plus d’argent ». François Keïta, un oncle de Youssouf Keïta, s’est inspiré de cette vieille chanson, en a réinterprété le sens et a créé un accompagnement au Balafon et à la guitare. Il était chef de l’orchestre « Bwabande de Tominian ». Il a ajouté des paroles pour que la chanson parle maintenant d’un jeune homme qui indique à une jeune femme qu’il l’aime mais qu’il n’aime pas la façon dont elle lui demande des choses gentilles. Dans le duo, la femme répond en chantant qu’elle veut un téléphone et une mobylette, et que lorsqu’ils seront mariés, elle voudra une villa, puis une voiture. Le garçon répond qu’il ne peut pas se permettre son amour.
Wari vo, wari vo, wari vo, lo mè wari vo, wari vo, wari vo
l’argent est épuisé, je n’ai plus (d’argent)
Mè ma o ba ja ra a, tyounou wo ma na-a bjo
l’espoir d’argent n’est pas là, mais ce n’est pas important
Wari = l’argent, vo = fini, lo mè = mois, mè ma o ba ja ra a =je n’ai pas d’espoir, tyounou wo ma na bjo = c’est ne pas important
Ben Zabo » est la chanson de l’album « Wa Nii Bwa ». Il y chante longuement l’amour cher. Parmi les phrases chantées, on peut citer Elle dit : « Je veux d’abord un téléphone, puis une mobylette. Quand nous serons mariés, je veux une villa et une voiture » Il répond : « Ton amour est trop cher pour moi. Je voudrais une voiture, une bicyclette, de bonnes chaussures, mais je n’ai pas d’argent pour cela, je n’ai pas d’argent pour tes souhaits coûteux.
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